vendredi 27 septembre 2024

La nudité forcée est difficile à vivre pour les femmes prisonnières.

La nudité des femmes prisonnières
Une prisonnière prise en photo nue

 Zeyna découvre les joies de la prison.

 Les femmes arrêtées lors de la campagne militaire américaine contre le terrorisme en Irak et incarcérées dans la prison d'Abou Ghraib ressortent toujours profondément marquées et changées de cette expérience singulière.

Zeyna J, une femme irakienne d'une trentaine d'année vient de passer 8 mois dans ce sinistre endroit ou les droits de l'homme (et de la femme accessoirement) sont bafoués constamment et la dignité humaine déniée pour les détenus.

Depuis le 11 septembre 2001, les Etats Unis ont mis en place des lois et des règlements donnant la possibilité aux forces armée, à la police et aux services de renseignement d'utiliser des techniques d'interrogatoire renforcées considérées par beaucoup comme de la torture. De plus la majorité des militaires sont ivres de vengeance et n'ont plus aucunes limites dans leur volonté de dégrader et d'humilier leurs ennemis.

En Irak, certaines femmes détenues comme Zeyna, sont traiter selon le processus mis en place qui vise à briser l'égo des détenus. Cette femme est une fonctionnaire de l'ancien ministère et les forces militaires l'a soupçonne de liens avec des membres de l'ancien régime et de refuser de parler, ce qui lui vaut une incarcération pour une durée indéterminée le temps de faire certaine vérifications.

La loi donne une grande variété de moyens de pressions aux forces armées pour punir les détenus, et les responsables de la prison d'Abou Ghraib sont de fervent défenseur du la technique de la "nudité forcée", et bien sur, les femmes comme Zeyna y sont soumises au même titre que les hommes.

Ils estiment que pour les détenus irakiens majoritairement musulmans, la nudité est particulièrement infamante et humiliante, et par conséquent que c'est un moyen de contrôle très puissant et efficace. Les femmes comme Zeyna, ceux sont des femmes très pudiques, qui portent des larges  et amples vêtements traditionnels et qui couvrent leurs cheveux et leurs cous avec des voiles (hijab). C'est donc avec effroi qu'elles découvrent ce qui leur arrive lors de leur arrestation qu'il faut se déshabiller.

Zeyna en tant que pieuse et respectable femme arabe et musulmane se retrouve toute nue et pieds nus devant les gardes américains. Les équipes de surveillances sont mixtes pour habituer et forcer les prisonnières à être à poil devant des hommes pour rendre l'humiliation mémorable.

Le hijab et les robes traditionnels sont considérés comme des signes d'extrémisme religieux par la direction et détruit. 

La détenue conformément aux pratiques de la prison est fouillée et inspectée en profondeur (anus, vagin) et même entre les orteils et sous les plantes des pieds.

Les femmes se voient aussi raser leurs poils pubiens, et leurs vulves visibles et propres en permanence , pour qu'elles soient le plus nue possible

Pour maximiser l'humiliation les gardiens filment les femmes et les prennent en photo qu'ils exposent dans toute la prison.

Lien :

Le processus d'humiliation des prisonnières.




 

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