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Pas de pudeur faut tout montrer à la visite médicale. |
Fille pudique devant le docteur à la visite médicale.
Paris, automne 2010. La salle d’attente du centre médical universitaire puait l’antiseptique et le désespoir administratif. Sur une chaise en plastique inconfortable, Fatima, 19 ans, triturait ses doigts, ses yeux sombres fixés sur le linoléum usé. Première année de licence en chimie, elle redoutait cette visite médicale obligatoire comme une condamnation. Pudique, élevée dans une famille où la modestie était sacrée, elle portait un hijab gris et une tenue couvrante. Mais ici, dans ce lieu glacial, elle se sentait déjà nue.
La porte s’ouvrit brusquement. Une infirmière, la quarantaine bien tassée, chignon brun impeccable, la scruta avec un sourire acéré. Son badge annonçait « Mme Lambert ». Sa blouse blanche semblait taillée pour intimider.
« Fatima ? » lança-t-elle, massacrant le nom avec un mépris théâtral. « Bougez-vous, on n’a pas l’éternité. »
Fatima se leva, le cœur cognant, et suivit Mme Lambert dans un couloir blafard. Les néons grésillaient, accentuant l’ambiance oppressante. Dans la salle d’examen, un homme en blouse, le Dr. Morel, trônait derrière un bureau. La cinquantaine, cheveux poivre et sel, lunettes cerclées d’acier, il exsudait une autorité glaciale.
« Asseyez-vous », grogna-t-il, désignant une chaise métallique. Fatima s’exécuta, ses mains crispées sur ses genoux.
Mme Lambert claqua la porte. « Bon, ma petite, pas de simagrées. Cette visite est obligatoire, alors on va faire vite. Vous allez obéir, point barre. On a un planning chargé. »
Fatima déglutit, ses joues s’enflammant. « Oui, madame… »
L’infirmière ricana, un sourcil levé. « Oh, regardez-moi cette demoiselle Pudeur. Détendez-vous, on ne va pas vous dévorer. Enfin… pas encore. » Le Dr. Morel esquissa un rictus sans quitter son clipboard.
« Déshabillez-vous », ordonna-t-il, sa voix tranchante comme un scalpel. « Tout. Le voile, la culotte, les chaussettes. Rien ne reste. Vous n’êtes pas dans une mosquée, ici. »
Fatima sentit son estomac chavirer. « Tout ? » murmura-t-elle, la gorge nouée.
Mme Lambert croisa les bras, l’air exaspéré. « Oui, tout. Vous voulez qu’on vous dessine un schéma ? Allez, on n’a pas que ça à faire. Vos petits complexes, on s’en fiche. »
Les mains tremblantes, Fatima se leva. Elle dénoua son hijab, révélant une cascade de cheveux noirs qu’elle tenta vainement de discipliner. Le tissu glissa sur la chaise. Puis elle ôta son pull, sa jupe longue, ses chaussettes, chaque geste arrachant un morceau de sa dignité. Quand elle arriva à son soutien-gorge, elle hésita, jetant un regard suppliant vers le docteur.
« On attend le messie, ou quoi ? » s’agaça Mme Lambert. « Le soutif, la culotte, hop, dehors ! Vous croyez qu’on va examiner votre âme ? »
Au bord des larmes, Fatima dégrafa son soutien-gorge, puis fit glisser sa culotte, ses pieds nus frôlant le sol froid. Elle se tenait là, totalement exposée, les bras croisés sur sa poitrine, frissonnant sous les néons impitoyables.
Mme Lambert claqua la langue. « Pas de ça, les bras ! Mains sur les côtés. Vous n’êtes pas en train de poser pour un tableau de la Renaissance. »
Le Dr. Morel releva enfin les yeux, son regard clinique balayant son corps. « Sur la table », ordonna-t-il.
Fatima grimpa sur la table d’examen, le papier crissant sous elle. Elle fixa le plafond, tentant de s’échapper mentalement. Mais Mme Lambert s’approcha avec un tensiomètre, serrant le brassard autour de son bras avec une vigueur sadique.
« Tension correcte », marmonna-t-elle. « Pas de quoi s’évanouir, hein, ma jolie ? On dirait une biche aux abois. C’est juste un check-up, pas un tribunal. »
Fatima serra les dents, ravalant sa colère. L’examen continua, chaque étape plus humiliante. Le Dr. Morel posa son stéthoscope glacé sur sa poitrine, ses doigts frôlant sa peau avec une précision mécanique. « Respirez », dit-il, avant d’ajouter, narquois : « Si vous en êtes capable, évidemment. »
L’examen gynécologique fut un calvaire. Fatima, les jambes écartées dans les étriers, ferma les yeux, les poings serrés. Le Dr. Morel procédait avec une froideur clinique, mais ses questions étaient acérées. « Vous êtes vierge, je présume ? » lança-t-il, son ton dégoulinant de paternalisme.
Fatima rougit violemment. « Oui… », murmura-t-elle.
Mme Lambert ricana. « Oh, quelle surprise. Une petite sainte, hein ? Pas de petits copains, pas de bêtises ? Vous savez que c’est important de nous dire la vérité, n’est-ce pas ? On n’est pas idiots. »
« Je dis la vérité », protesta Fatima, la voix tremblante.
Le docteur haussa un sourcil. « On va vérifier ça. » Il effectua un test sommaire, son silence pesant. « Hm. Apparemment, vous ne mentez pas. Félicitations, vous passez le contrôle qualité. »
Fatima bouillonnait, mais sa timidité la clouait dans une soumission muette. Quand l’examen fut fini, elle s’attendait à se rhabiller, mais Mme Lambert l’arrêta d’un geste. « Pas si vite. On n’a pas fini de discuter. Restez comme vous êtes. »
Étrangement, quelque chose changea en Fatima. L’humiliation, l’exposition, tout cela commençait à perdre de son poids. Elle était nue, oui, mais elle était toujours là, intacte. Elle redressa les épaules, un éclat de défi dans les yeux.
« Quoi, vous voulez me garder en vitrine ? » lâcha-t-elle, un sourire timide aux lèvres.
Mme Lambert éclata de rire, surprise. « Tiens, elle parle, la statue ! Pas mal, pour une novice. »
Le Dr. Morel, amusé, reposa son stylo. « Vous savez, mademoiselle, la pudeur, c’est surfait. Vous survivez à ça, vous survivez à tout. »
Fatima, toujours nue sur la table, haussa les épaules, un rire nerveux lui échappant. « Ouais, c’est ça. La prochaine fois, je viendrai direct en tenue d’Ève, ça vous fera gagner du temps. »
Mme Lambert gloussa. « Ça, c’est l’esprit ! Allez, avouez, vous commencez à aimer jouer les rebelles. »
Fatima descendit de la table, ses pieds nus claquant sur le sol. « Rebelle ? Moi ? Non, je suis juste une pauvre étudiante torturée par des sadiques en blouse. » Elle ponctua sa phrase d’un clin d’œil, arrachant un sourire au docteur.
« Sadiques, rien que ça ? » rétorqua Mme Lambert, feignant l’offense. « Vous devriez nous remercier. On vous endurcit pour la vraie vie. »
Fatima attrapa son hijab, mais ne le remit pas tout de suite. Elle se sentait étrangement à l’aise, comme si cette épreuve l’avait libérée d’un poids. « Ouais, merci pour la thérapie gratuite. »
Le Dr. Morel secoua la tête, amusé. « Filez, insolente. Et n’oubliez pas : la santé avant tout. »
Lien :
Histoire de visite médicale lesbienne.