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Filles dansent nues et pieds nus au bizutage étudiant |
Bars étudiant durant le bizutage.
Les soirées d’intégration estudiantines sont des rituels légendaires, où l’alcool coule à flots dans les bars du centre-ville, et où les bizutages flirtent avec l’excès, mêlant traditions ancestrales et débordements charnels. Les mœurs sont plus libres, mais les hiérarchies estudiantines restent impitoyables, surtout pour les nouvelles, ciblées pour leur timidité ou leur air "coincé".
Le bar L’Antre du Vice, un bouge enfumé du centre-ville, est bondé ce vendredi soir. Les néons rouges clignotent, la bière bon marché inonde les tables, et une foule d’étudiants enfiévrés hurle des chansons paillardes. C’est la soirée d’intégration de la fac de droit, et le bizutage bat son plein. Les anciens, autoproclamés maîtres du chaos, ont orchestré un spectacle aussi cruel que lubrique, où les premières années, surtout les filles, sont les proies désignées.
Jessica, 19 ans, frêle brunette aux joues rosies par la honte, n’a jamais aimé les foules. Pudique, réservée, elle a grandi dans une petite ville où les regards indiscrets la mettaient déjà mal à l’aise. Ce soir, elle regrette d’avoir mis sa jupe plissée et son chemisier sage : ils font d’elle une cible parfaite pour les anciens, qui adorent briser les "saintes-nitouches". À ses côtés, d’autres bizutes tremblent, notamment Sophie, une blonde menue qui serre les pans de son cardigan comme un bouclier, et Clara, une étudiante en histoire au visage fermé, qui marmonne des supplications pour garder sa culotte en coton blanc.
Dans l’amphithéâtre, plus tôt dans la soirée, l’ambiance était déjà électrique. Les anciennes, vêtues de cuir et de rictus moqueurs, ont traîné Jessica, Sophie, Clara et trois autres bizutes sur l’estrade. "À poil, les coincées !" rugit la foule, un chœur de voix avinées. Les ordres claquent comme des fouets : "Enlevez tout, ou on le fera pour vous !" Jessica tremble, ses doigts maladroits s’emmêlent sur les boutons de son chemisier. Sophie, en larmes, s’accroche à sa culotte, bégayant : "S’il vous plaît… juste ça… laissez-moi la garder…" Une ancienne, une grande brune aux ongles vernis de rouge, éclate de rire et arrache le sous-vêtement d’un geste sec, le brandissant comme un trophée sous les hourras.
Clara, elle, croit s’en tirer en oubliant – ou feignant d’oublier – ses chaussettes rayées. "T’es sérieuse, la ringarde ?" aboie une ancienne, la forçant à les retirer sous les sifflets moqueurs. Une autre bizute, une rousse prénommée Manon, tente de négocier en gardant ses bas résille, arguant qu’ils "font partie du look". L’argument ne passe pas : une ancienne les déchire sauvagement, laissant des marques rouges sur ses cuisses. Pas d’échappatoire. La pudeur est un crime ici, et les plus timides sont punies avec zèle.
Nues sous les sifflets, les bizutes doivent exhiber leurs corps. Jessica tente de cacher ses seins, mais une ancienne lui écarte les bras d’un geste brusque. "Montre tout, poupée ! Ouvre grand, qu’on voie la marchandise !" Sophie, effondrée, sanglote en écartant ses cuisses, tandis que Clara, mâchoire serrée, obéit en fixant le sol. La foule exulte, certains filment avec des caméscopes VHS, vestiges d’une époque où l’intimité n’avait pas de prix. Manon, elle, bombe le torse avec un sourire crispé, espérant désamorcer l’humiliation par une fausse assurance.
Après l’amphi, les anciennes organisent une "parade des délices", une tradition perverse où les bizutes, toujours nues, doivent défiler dans les couloirs de la fac, puis à travers le campus. Les rires et les quolibets pleuvent, des mains baladeuses frôlent leurs corps. Jessica, pieds nus sur l’asphalte froid, sent son cœur cogner. Sophie trébuche, ses chaussettes oubliées désormais un lointain souvenir, tandis que Clara murmure des jurons, maudissant chaque pas.
Le clou de la soirée, c’est le bar. L’Antre du Vice est le théâtre final de ce rituel dépravé. Les bizutes, toujours dévêtues, sont poussées à l’intérieur sous les hourras des clients, un mélange d’étudiants, de profs libidineux et de piliers de comptoir. La musique, un tube de synthpop des années 80, pulse dans l’air saturé de sueur et de désir. Jessica est hissée sur une table poisseuse, Sophie et Clara sur le comptoir, où elles doivent improviser des danses lascives.
Manon, la rousse, prend les devants. Elle grimpe sur le bar, ses hanches ondulant au rythme de la musique, ses mains glissant sur ses courbes avec une sensualité forcée mais convaincante. La foule hurle d’approbation, lançant des billets froissés. Sophie, maladroite, tente de l’imiter, ses mouvements saccadés trahissant sa panique. Une ancienne lui glisse un shot de vodka, qu’elle avale en grimaçant, et bientôt, elle se laisse aller, ses seins tressautant sous les flashs des appareils photo. Clara, elle, reste raide, ses déhanchés mécaniques arrachant des rires moqueurs. "Bouge ton cul, la nonne !" crie un client, jetant une poignée de pièces à ses pieds.
Soudain, les anciennes annoncent le clou du spectacle : un "concours de Miss Bizute". Chaque fille doit défiler sur le comptoir, nue, et exécuter une performance pour séduire la foule. Les critères ? "Charme, culot et chaleur !" ricane une ancienne, un mégaphone à la main. Manon ouvre le bal, jouant la carte de la provocatrice : elle s’agenouille, cambre le dos et lance des baisers, provoquant une ovation. Sophie, poussée par l’alcool, tente une danse plus audacieuse, se caressant les hanches sous les sifflets. Clara, toujours rétive, se contente d’un tour rapide, les bras croisés, ce qui lui vaut des huées et une pluie de serviettes en papier.
Jessica, dernière à passer, est paralysée. "Danse, ma jolie ! Montre-leur ce que t’as !" crie une ancienne, un verre de gin à la main. Elle monte sur le comptoir, les jambes flageolantes, et tente un déhanché timide. La foule, impatiente, scande : "Plus chaud ! Plus chaud !" Une ancienne lui tend un autre shot, qu’elle boit d’un trait. L’alcool embrume son esprit, et, portée par la musique, elle se surprend à onduler, ses mains frôlant ses seins. Les hourras redoublent, et pour la première fois, elle sent une étrange montée d’adrénaline.
Le concours s’achève dans un délire collectif. Manon est couronnée "Miss Bizute", une écharpe en papier toilette autour du cou. Mais le véritable défi suit : les bizutes doivent "servir" les clients. Pas de plateaux ni de verres, non. Elles doivent se pencher, offrir leurs courbes aux mains des spectateurs, qui rient et s’enhardissent. Jessica, forcée de s’asseoir sur les genoux d’un étudiant éméché, sent ses doigts rugueux explorer son dos. Sophie, à moitié ivre, rit nerveusement en dansant pour un groupe de profs. Clara, elle, refuse de bouger, mais une ancienne la pousse vers un client, qui lui glisse un billet dans les cheveux.
Dans ce chaos, une énergie perverse flotte. Certaines bizutes, brisées puis libérées par l’adrénaline, commencent à jouer le jeu, défiant leurs bourreaux avec une insolence nouvelle. Manon, portée par sa victoire, improvise un strip-tease théâtral sur le comptoir, arrachant des rires et des applaudissements. Jessica, elle, reste en retrait, mais une ancienne remarque son regard. "T’inquiète, chérie, l’an prochain, c’est toi qui donneras les ordres."
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