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| Femme nue derrière les barreaux de sa cellule. |
Le quotidien d'une prisonnière dans un centre de détention spéciale.
Yasmeen, 1.61m pour 54 kilos, 29 ans, est une femme irakienne habitant dans un quartier bourgeois de la banlieue de la capitale Baghdad ayant été placée en détention dans la célèbre prison d'Abou Ghraib tenue par l'armée américaine en 2004.
Les troupes d'occupation l'ont arrêtée et incarcérée car ils recherchent un de ses cousins membre de l'ancien régime et elle est suspectée de l'avoir aider, abriter et financer ce qui justifie aux yeux des américains sa détention sous le statut de "détenue de haute sécurité" et de la placer dans une aile spéciale du complexe pénitentiaire.
Sous ce statut, Yasmeen est gardée dans une petite cellule composée d'une couchette surélevée avec un matelas très fin et des toilettes "turques" dans un corridor isolé du reste de la prison. Tout objet étranger est interdit même si de temps en temps les américains peuvent fournir des livres.
La prisonnière passe parfois plus de 23h sur 24 enfermée, elle ne sort que pour les douches, les sorties dans l'air de récréation, et pour les interrogatoires. Elle est aussi gardée complètement nue en permanence, les prisonniers n'ont pas le droit de porter le moindre vêtements et les femmes ne font pas exception.
La détenue Yasmeen est totalement à poil depuis plus de 6 mois, ses débuts avec la nudité forcée ont été difficile puis elle s'y est habituée.
Elle a été soumise a la fouille et inspection standard imposé, c'est très traumatisant pour un femme comme comme elle d'être obligée de retirer tout ses vêtements publiquement devant les gardes sans aucune intimité, mais c'est une prison, qui abrite des personnes pouvant menacer la sécurité nationale US dans une zone de guerre, les gardiens doivent s'assurer que les détenus n'introduisent aucunes armes, substance dangereuse ce qui implique des fouilles très poussées.
Comme toute les personnes arrêtées, jeune femme doit immédiatement se déshabiller quand elle arrive, et présenter son corps dénudé aux gardiens pour une inspection visant à prendre tout leurs effets personnels, argents, vêtements, bijoux et piercings et même son tampon hygiénique.
La procédure veut que les gardiens contrôlent sa bouche, sa dentition, sous sa langue, dans ses oreilles, sous ses aisselles et seins, ils vérifient bien surs dans les orifices les plus intimes et même entre ses doigts de pieds !
Ce rituel humiliant sert aussi a faire comprendre à la prisonnière qu'en arrivant ici elle doit renoncer à toute pudeur et toute dignité.
Ici Yasmeen pourtant bien éduquée et très religieuse et pudique doit tout enlever, les interrogateurs américains estiment que déshabiller complètement les femmes est un outil très puissant de contrôle et de domination donnant un aspect très humiliant pour soumettre les esprits des prisonnières. La prisonnière comme toute femme respectable porte une tenue traditionnelle très couvrante et un voile sur les cheveux (hijab).
Mais dans la prison d'Abou Graib, les prisonnières sont obligatoirement et systématiquement misent entièrement nues sans aucun respect pour leur pudeur et intimité en présence des gardiens mais aussi de tout les autres détenus pour les déchoir de toute fierté et en faire des exemples pour avertir les autres de ce qu'il en coute de s'opposer et de ne pas collaborer avec les occupants.
Yasmeen, lorsqu'elle est arrivée, a été forcée d'obéir sans se poser de questions et de retirer ses vêtements sans faire d'histoire jusque a sa culotte et ses chaussettes, car elle sait qu'elle finira à poil de gré ou de force.
Elle pensait recevoir un uniforme de prisonnier jaunes ou orange comme elle peut le voir dans les films et séries US. Mais elle est gardée nue, comme les autres prisonnières.
Un garde lui dit qu'elle sera à poil jusque à nouvel ordre et qu'elle pourra s'habiller que si elle coopère et obéi aux ordres. Elle n'a pas le droit de tenter de se couvrir le corps avec ses mains, sa poitrine, ses fesses ou sa chatte doivent être à l'air libre et visible.
L'humiliation fait partie de la punition, être exposée toute nue en public est le lot des prisonnières.
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