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Prisonnière nue. |
Une femme gardée entièrement nue pendant sa détention.
Prison d’Abou Graib, région de Baghdad, Irak, 2004.
Les observateurs du CICR (Comité International de la Croix/Croissant Rouge) ont constaté de graves manquements aux droit de l'homme et à la dignité humaine lors de leur visite de la prison d'Abou Ghraib.
Ce qui est le plus frappant pour les visiteurs, c'est que la section du complexe pénitentiaire ou sont retenue les personnes ayant été arrêtées pour liens avec l'ancien régime, d'activité anti coalition, de liens avec le terrorisme, de détenir des informations sur le programme d'armement massif ou sur des personnes activement recherchées sont soumises à des conditions de détention difficile avec des pressions physiques et psychologiques intenses, des interrogatoires renforcées.
Une femme d'environ 31 ans, identifiée comme Sara, une professeure de lycée portée disparue suite à un raid de l'armée contre un quartier rebelle de la capitale. Le renseignement militaire a décider de la garder en détention comme étant une "Détenue de sécurité" pour ses liens avec l'ancien régime.
Elle a été retrouvée lors d'une visite inopinée, elle est confinée dans une petite cellule d'isolement et a des conditions de détention très difficiles.
Comme tous les prisonniers entrants, la prisonnière Sara a été soumise à une fouille de sécurité, systématique en prison ou les gardiens l'ont obliger à retirer ses habits. La nudité et les fouilles sont au cœur du traitement spécial imposée aux prisonnières pour les soumettre. Sara est une femme respectable et culturellement pudique, musulmane attachée aux traditions comme la plupart des prisonnières.
Ses gardes lui interdisent de porter des vêtements. Depuis son arrivée sur le site, elle est contrainte de rester toute nue comme l'explique le plus naturellement possible l'un des responsables aux visiteurs.
Il ajoute que dans la procédure, la technique d'interrogatoire préférée et aussi la plus utilisée et la plus spectaculaire est "la nudité forcée". La majorité des personnes détenues sont gardés entièrement nues, certains depuis plusieurs mois.
Sara comme la plupart des femmes de son milieu porte par pudeur et respect de sa religion un voile (hijab) lui cachant les cheveux, robe traditionnelle ample et large pour dissimuler ses formes, et en arrivant les gardiens lui ont confisqué et découper devant elle, ses chaussures et tout ses effets personnelles ont été pris par les américains, qui découpent systématiquement les foulards et les tenues trop couvrante devant les prisonnières pour mieux les humilier et leur faire comprendre qui est le maitre.
La jeune femme a été conditionnée à la nudité. Elle n'a même pas chercher à couvrir ses seins et son sexe devant les visiteurs, c'est comme si elle avait perdue toute pudeur. Les observateurs se sont bien sur demandé plusieurs choses, déjà premièrement, pourquoi est elle totalement nue dans sa cellule ? La réponse est que Sara ne porte aucun vêtements depuis plusieurs mois; et que les prisonnières sont soumises à un véritable reconditionnement psychologique.
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