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Prisonnière nue attachée aux barreaux de sa cellule. |
Des femmes humiliées nues et maltraitées par les gardiens de la prison.
Lors de la seconde guerre du golfe de 2003 à 2011 ou les Etats Unis ont occupé l'Irak, les responsables militaires américains ont autorisé la torture et les mauvais traitements systématiques dans les centre de détention sous leur autorité pour tenter d'obtenir des informations stratégiques.
Toute les personnes arrêtées pour des infractions présumées à la sécurité nationale US p et susceptibles de représenter un intérêt en terme de renseignement sont systématiquement l'objet de mauvais traitements allant d'insultes à des contraintes physiques et psychologiques importantes pouvant être assimilable à de la torture.
Les officiers de la police militaire ont mis au point tout un processus visant à rendre les prisonniers coopératifs et dociles en vue des interrogatoires. Ces procédures implique des techniques de mauvais traitements basées sur les traitements inhumains et dégradants et des humiliations souvent à caractère sexuelles et des punitions sévères afin d'obtenir des aveux.
Dans la prison d'Abou Ghraib, dans un premier temps et ce qui est le plus frappant et spectaculaire c'est que les détenus sont dans 90% des cas gardés totalement nus et sans aucun confort dans leurs cellules de confinement solitaire, les rares à porter un uniformes sont ceux qui se sont montré coopératifs et ont donner des informations aux interrogateurs.
Les quelques femmes prisonnières n'échappent pas à cette infâme procédure. Lors de l'arrivée d'une prisonnière , les gardiens ont pour consigne de la soumettre à une pression maximale. La plupart sont très conservatrice et pudique de par leurs valeurs culturelles et leurs croyances religieuses et portent des tenues traditionnelles couvrants entièrement le corps de la tête aux pieds.
Les américains utilisent les tabous culturels et religieux comme des moyens de coercition psychologiques, certes déshabiller des prisonniers dans le cadre de fouille de sécurité dans certaines situations peut être acceptable si c'est justifier et réaliser dans un contexte respectant la pudeur et la dignité des personnes privées de liberté. Mais les gardiens ont pour consigne de mettre nus les détenus de la façon la plus humiliante qu'il soit, en public, sans rien pour cacher pas même une serviette ou un paravent.
Les femmes irakiennes qui arrivent voilées de la têtes aux pieds n'échappent pas à ce traitement, les gardes commencent par les humilier à fond en les forçant à enlever leurs vêtements en public, devant des hommes sous des menaces de coups, d'insultes, rires, moqueries et commentaire dégradants sur leurs corps, la taille et la formes de leurs seins, leurs sexes lisses ou poilus etc.
La technique de la nudité forcée fait partie du processus de traitement des détenus est appliquée de façon systématique et avec zèle par les gardiens sur ordre de leurs supérieurs, les prisonnières se retrouvent donc complètement nues, sans rien pour couvrir leurs parties les plus intimes. Cette politique vise à forcer les suspects à collaborer et a divulguer des informations en échange de produits hygiéniques, de literie, de la possibilité de s'habiller, la possibilité de manger une nourriture plus variée etc.
Porter des vêtements n'est pas un droit mais une faveur accordée aux plus coopératifs. Ceci dit les uniformes ne sont délivré qu’aux hommes et rien n’est prévue pour les femmes. Ce qui fait que les américains préfèrent les laisser sans vêtements meme en cas de coopération…
Un autre traitement en plus de la nudité imposée dénoncée est le fait que les prisonnières sont obligées de marcher et parader nue et pieds nus dans les couloirs et les locaux du centre de détention pour aller dans la salle des douches, aux interrogatoires ou pour les promenades.
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Humiliation sexuelle des prisonnières exhibées à poil. |
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