dimanche 28 janvier 2024

La stricte discipline de la prison pour femme.

 

Corvée et travaux forcés en prison
Travail forcé , une prisonnière nue lave.

La prison doit punir et dresser. 

Dans la prison d'Abou Ghraib, pendant la seconde guerre du golfe, les forces armée américaines détiennent des milliers de prisonniers irakiens, dont des femmes. Les conditions de détentions sont très strictes et sévères. Hoda, une irakienne de 33 ans, arrêtée par les forces américaines pour soupçon de financement de la rébellion et pour ses liens avec l'ancien régime raconte dans un journal avoir subie un traitement difficile.
 
La trentenaire s'est retrouvé emprisonnée à Abou Ghraib pendant 5 mois, elle affirme avoir vécu des moments éprouvants et reste choquée même après sa libération.

Dans son long témoignage que nous résumerons ici, elle rapporte que les soldats américains ont fait du secteur ou sont détenues les femmes "un enfer", "une machine à broyer" et que tout est fait pour avilir et "dresser" les prisonnières.
 
Elle nous apprend que les prisonnières irakiennes sont gardées en confinement solitaire dans de petites cellules d'un mètre sur deux, sombre, sans confort (pas de matelas, toilette à la turque, nourriture fade etc.). Avec l'interdiction de parler sans autorisation, l'obligation de baisser les yeux devant les américains etc.

Comme pour les  prisonniers de sexe masculin, Hoda doit passer son séjour nue. Les prisonnières musulmanes et chrétiennes sont toutes interdites de porter des vêtements. Les américains pour dresser et "décoincer "les détenues, dont la pudeur est jugées "archaïque" et contraire à la culture démocratique ont fait de la prison "un centre nudiste".
 
Hoda a vue ses vêtements être découpés et détruit par les gardiens en arrivant, sa culotte volée, et ses chaussures confisquées.

Les femmes comme elle qui porte le voile et de longue robe arabe traditionnels sont systématiquement déshabiller complétement devant des hommes et en publique. Hoda s'est faite mettre à poil devant tout le monde, les gardiens sont très rudes et ordonnent en hurlant en arabe et en anglais "A poil !" "Allez vite salope! ", "déshabillez vous", "faut tout enlever !"
"Si vous ne supportez pas de vous trimbaler les fesses à l'air fallait pas être des terroristes !".

Les gardes sont sans aucun respect et ne ressentent aucune pitié ni empathie lorsqu'une femme arrive. C'est même avec un plaisir sadique non dissimulé qu'ils humilient les prisonnières. La nudité forcée et les fouilles des cavités sont l'une des bases du "traitement". 
"Vous êtes peut être pudique, mais nous, on vous met à poil, on vous interdit de porter vos vêtements ridicules et obscurantistes, vous aimez vos hijabs, vos voiles, vos larges robes, et bien ici, vous êtes sans rien ! Vos chattes sont à l'air et vous vous promenez cul nu".

 
"Salope, on va t'apprendre à faire la pudique, tu retire tout, tes chaussures et tes chaussettes aussi."
 
Hoda est ensuite inspectée de la tête aux pieds avec fouille des cavités (doigt ganté et lubrifié dans le cul et la chatte). Les détenues sont très régulièrement soumises à des fouilles anales et vaginales.

Les détenues sont aussi photographiées nues et pieds nus, subissent un prélèvement d'ADN, des relevées d'empreinte digitales.

Les femmes pendant leur période de détention doivent rester nues, elles ont l'interdiction de porter des vêtements ou de couvrir leurs corps.

Hoda explique que cette politique de nudité forcée est ordonnée par les plus hautes sphères dirigeantes de la prison. Un gardien lui aurait expliquer que les ordres sont de forcer les prisonnières à rester nues en permanence à la fois pour des raisons de sécurité et d'économie (absence de moyens de fournir des uniformes). Mais aussi pour instrumentaliser leurs craintes culturels et religieuses. Les femmes arabes et musulmanes doivent être rééduquées et reconditionnées pour perdre toute pudeur et modestie.
 
La nudité totale et permanente des prisonnières est la règle ici. Hoda nous dit que toutes les femmes sans exception sont obligées de s'exhiber en permanence. 
 
Les repas sont distribués les matin, midi et soir, et une femme est chargée de les servir aux autres détenus, hommes et femmes. Hoda était  régulièrement obligée de servir nue certains homme de son quartier qui l'ont reconnue. 
 
Les américains aiment forcer les femmes à être nues devant leurs proches.
 
Les douches sont collectives, et se déroulent devant les gardiens qui ont le droit de vérifier que les femmes se lavent bien la chatte et les fesses. 

En plus des distribution, les femmes doivent aussi "travailler" et faire toutes les corvées nécessaires au bon fonctionnement et à la propreté de la prison.

Les prisonnières nues récurent le sol, le nettoient, passent le balais et la serpillière sur le sol, lavent les douches. Tout doit être nickel sous peine de sanction collectives et de punitions.

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