Prisonnière soumise à la nudité forcée et humiliations.

 

Une prisonnière nue enchainée tenue par sa gardienne en uniforme.

Une femme gardée constamment nue en prison.

Zakia E,  est une femme de 37 ans, bien portante et assez mure, avant d'être incarcérée en 2004 après une opération de l'armée pour arrêter des responsables de l'ancien régime en fuite, elle était professeure de science physique à l'université et membre du parti unique au pouvoir (chose obligatoire dans ce pays pour toutes les personnes ayant un poste important.). C'est une bourgeoise arabe  issue d'une classe privilégiée économiquement.

Lorsque les forces armées US ont constaté qu'elle était potentiellement liée à des responsables en fuite et qu'elle doit certainement détenir des informations importantes sur l'ennemi, le renseignement a décider de la placer en détention et de la considérer comme une "détenue de haute valeur".

Après le 11 septembre 2001, les Etats Unis ont modifier plusieurs lois et en ont adopter de nouvelles comme le "Patriot Act". Qui permet aux autorités administratives et militaire d'arrêter et de placer en détention pour une durée indéterminée  et sans charges ni accès à un avocat  toute personne suspectée de porter atteinte à la sécurité nationale US. Zakia est dans cette situation.

En Irak les Etats Unis ont fait de la prison d'Abou Ghraib à coté de Baghdad l'un des centre principal avec la base de Guantanamo Bay à Cuba un des endroits ou sont pratiqués des interrogatoires musclés peu respectueux des convention de Geneve. C'est une prison et un centre d'interrogatoire.

En mars 2004 un scandale internationale à été déclenché suite à la révélation d'articles et de photos montrant des prisonniers torturés et humiliés, souvent totalement nus sous le regard hilare des gardes américains.

Zakia est retenue prisonnière et placée  à l'isolement en confinement solitaire comme les autres femmes importantes dans l'aile dure de la prison avec d'autre ancien responsable du gouvernement déchu.

Plusieurs ONG et responsables de la croix rouge se souviennent d'elle et  lui ont  parler pendant sa période de détention.

L'imposition de la nudité totale et permanente a été dénoncer aux autorités américaines qui ont simplement répondu qu'en isolement les détenus sont soumis aux règles d'une prison de haute sécurité et que la nudité forcée peut faire partie du processus et a été approuvée comme technique d'interrogatoire par le secrétaire d'Etat à la défense.

Si la nudité peut être jugées nécessaire lors des opérations de fouilles, des inspections médicales, rien ne justifie le sort imposée à Zakia.

La détenue est arrivée habillée en tenue arabe traditionnelle (abaya, hijab un voile qui couvre ses cheveux) et elle a du retirer ses vêtements comme tout les autres détenus lors du processus d'admission.

Les autorités militaires reconnaissent que les détenus sont régulièrement déshabillés, en particulier au moment de l'arrivé ou la prisonnière a été soumise à une fouille à nu obligatoire. L'opération a été effectuée par des surveillants qui ont obliger Zakia a se dénuder et retirer ses bijoux, sa montre, et ses effets personnels.

Une fois nue le prisonnière a du secouer ses cheveux, ouvrir grand la bouche, soulever ses seins et ses bras par qu'on contrôle ses aisselles, montrer son nombril, ses doigts de pieds et ses plantes ont aussi été vérifiés.

Rien n'a été épargner à la captive, elle a du se pencher et faire des flexion toute nue (squat) et tousser très fort pour s'assurer que rien ne tombe de ses partis intimes. L'anus et le vagin ont aussi été visuellement fouillés, la détenue a du écarter les fesses au maximum pendant que les gardiens regardaient avec une lampe torche dans ses entrailles.

Zakia se serait plainte à un observateur du fait que les gardes introduisent régulièrement leurs doigts gantés et lubrifiés dans le cul et la chatte  des prisonnières. Pratique officiellement démentie.

Les ONG et la croix rouge internationale ont fait remarqué que même si le retrait des vêtements pouvait être justifier, il ne devait être imposé que dans les limites du nécessaire et se faire dans le respect de la dignité des détenus

Officieusement les militaires imposent ce type de pratique très humiliante et dégradante pour des prisonnières pudiques dans le but de les embarrasser et de les soumettre.

Zakia est ensuite menottée et enchainée nue avant de devoir parader publiquement les seins et les fesses à l'air jusque dans sa petite cellule de confinement solitaire.

Lorsque la question du pourquoi est ce que la prisonnière est sans vêtements est posée, les réponses sont vagues et évasives. Certains prétendent qu'il manque d'uniforme orange de prisonnier, en particulier pour les femmes, ce qui explique leur nudité.  

Ce qui amène les défendeurs des droits a poser la question "Mais dans ce cas là pourquoi ne pas leur remettre les vêtements qu'ils avaient en arrivant ?". Un officiel explique que Zakia portait des vêtements amples  pouvant servir a cacher des objets illicites ou de contrebandes; et c'est juger dangereux et interdit  pour des raisons de sécurité.

Les observateurs ont constaté l'absence de mesures prises pour respecter certains principes religieux et culturels, notamment la nudité totale imposée aux femmes, les gardiens se fichent bien de respecter la pudeur des prisonnières et ne voient aucun mal à les garder nues, certains trouvent même ça "Fun" de forcer des femmes à s'exhiber nue malgré leur gêne.

Femme nue en cellule en confinement solitaire.

Nom du modèle sur la photo :  Claire Dames.

Liens :

La règle de la nudité.

Nue derrière les barreaux.

Forced nudity in jail.