jeudi 16 septembre 2021

Condition de vie difficile en prison

Une prisonnière nue pieds nus et enchainée.
Nue et enchainée au cachot.

 

Une femme passe deux mois en confinement solitaire.



Après le 11 septembre 2001, il y a plus de 20 ans, en réponse à ces attaques, les Etats Unis ont lancer une série de campagne militaire et mener des opérations partout dans le monde. 

Ces guerres parfois menées par erreur ont entrainer des milliers d'arrestation et la création de centre d'interrogatoire et de prison secrètes partout dans le monde.


Le président Georges W Bush jr et son secrétaire à la défense ont autoriser l'armée, l'administration et les services de renseignements à utiliser des techniques d'interrogatoire renforcées souvent peu respectueuses des conventions de Geneve. 

L'administration US a aussi le droit d'arrêter n'importe quelle personne suspectée de liens avec le terrorisme ou de représenter une menace à la sécurité nationale.


En Irak ou l'Amérique a mener une guerre sous de faux prétextes, l'armée américaine a mis en place un système de détention ou des tas de civils ont été arrêtés par erreur et soumis à des conditions de détention compliquées.


Lina, 24 ans une jeune étudiante en droit est victime d'une erreur car son nom a été confondue avec celui de la soeur d'un responsable de l'armée de l'ancien régime.


Si elle n'a pas subie de torture physique, elle a connue une situation difficile et éprouvante pendent plus de 60 jours dans la célèbre prison d'Abou  Ghraib située près de Baghdad et tenue par l'armée US qui en a fait  un centre d'interrogatoire.

Elle témoigne de sa période d'incarcération de façon anonyme à un journaliste dont nous publions quelques extraits : 



- Journaliste : Pouvez vous parler un peu des conditions de votre détention ?


- Lina : J'étais la plupart du temps enfermée dans une petite cellule de deux mètres sur trois environs, parfois pendant plus de 23h sur 24, les sorties étaient possibles mais limitées en fonction des gardiens, certains étaient plus sympas que d'autre. 

Je dormais sur une natte posée sur un ban de pierre, je disposais d'un toilette turque rudimentaire un petit trou dans le sol avec deux repose pieds et c'est tout. La seule arrivée d'eau était un petit robinet qui ne fonctionnait pas tout le temps. 


- Concernant l'approvisionnement en nourriture et l'hygiène, pouvez vous en dire un peu plus ?

- Ils me remettaient tous les 15 jours une serviette, un savon, une brosse à dent et un tube de dentifrice, c'est très peu, et rien pour les périodes de cycles menstruels. 
Je mangeais une a deux fois par jours, c'était assez irrégulier, en général le matin et le soir, la qualité des repas étaient variables, le plus souvent c'était du riz avec deux oeufs et du poulet, une banane servie sur un plateau, parfois c'était simplement du pain ou de la soupe.

La cellule est sombre et pas très propre, seul une petite fenêtre donne accès à la lumière du soleil. 



- Comment étiez vous traitées ? avez vous vue des détenus maltraités , humiliées ou déshabillées ?


- Le soir j'entendais des cris et je voyais des hommes nus traversaient les couloirs de la prison escortées par des militaires. 


Dans cette prison la grande majorité des prisonniers hommes et femmes sont  gardés nus.


Quant à moi les américains m'ont interdit de porter des vêtements quasiment  pendant toute ma détention soit disant car il n'avaient pas d'uniforme pour les femmes et pour des raisons de sécurité . A l'arrivé ils nous ont fait une fouille à nu et ensuite ils ne  nous remettent aucun vêtements.


C'est très humiliant et ils n'ont aucun respect pour notre pudeur, j'ai du me déshabiller complètement devant des gardes hommes et femmes pour une inspection corporels de la tête aux pieds, puis rester nue en public et en cellule tout le temps.


Les militaires m'ont faite défilée et parader dans la prison avec une femme de 52 ans, nous étions totalement à poil et ils riaient et se moquaient de nous. J'ai du m'exhiber devant d'autres étudiants arrêtés, garder les mains sur la tête pour qu'ils puissent bien voir mes seins, mes fesses et ma chatte sans pouvoir rien cacher !

- Etiez vous suivis médicalement ?

Oui, durant la première semaine de détention j'ai eu droit à un examen médicale pour voir si j'étais en bonne santé, les américains imposent des tests de virginité aux prisonnières arrivantes, et les femmes sont régulièrement inspectées pour s'assurer qu'aucun sévices sexuelles n'est commis, les médecins insistent beaucoup sur les vagins et anus des détenues.

C'est par contre très humiliant et dégradant.



Voilà pour le témoignage et l'interview.




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