lundi 3 mai 2021

Lettre d’une prisonnière

Femme nue et sa gardienne de prison
Femme conduite nue et entravée vers sa cellule.

Une prisonnière écrit aux autorités pour dénoncer ses conditions d’incarcérations.


Une ONG publie une lettre d’une femme ayant passée plusieurs mois dans une prison militaire américaine en Irak pendant la seconde guerre du golfe (2003/2011).


La lettre a été transmise à son avocat et est à destination des autorités américaines concernant les allégations d’abus et de mauvais traitements des détenus aux mains des forces de la coalition internationale et en particulier des États Unis. La prisonnière est une femme d’affaire soupçonnée de liens avec l’ancien régime et d’avoir financer et soutenue activement l’insurrection armée. Elle est âgée d’une trentaine d’années est écrit sous le pseudonyme d’Inaya. Elle a été détenue plusieurs mois sous le statut de « prisonnier de  hautes valeurs ».


La prisonnière s’adresse ici à l’administrateur américain chargé de gérer provisoirement le pays pour réclamer de meilleures conditions de détention.


Après les salutations et présentation d’usages, la captive témoigne de ceci :


Des soldats ont perquisitionné ma maison très tôt le matin, et n’ayant rien trouver. Ils ont vérifier mes papiers d’identité et ils m’ont placé en détention et envoyer dans une prison où sont retenus prisonniers plusieurs personnes importantes dont quelques femmes.


« Voilà maintenant trois mois que je suis ici et je n’ai jamais eu le droit de m’habiller ou de porter des chaussures  ! Vos soldats interdisent aux prisonniers de porter des vêtements.


Lorsque je suis arrivée dans la prison, j’avais un sac sur la tête et des menottes aux poignets. Ils m'ont conduite dans une pièce et ont enlever mes entraves et retirer la cagoule. Dans la salle,  un médecin en blouse blanche m'attendais avec des femmes militaires et un agent de la police militaire et un traducteur. Le docteur m'a  poser des questions de santé pour savoir si je prenais un traitement médical si j'avais une maladie chronique, si j'étais cardiaque et il m'a pris la tension.


Ensuite l'une des premières choses qu'ils font aux prisonniers, surtout les femmes, c'est de les déshabiller pour les fragiliser et les mettre à leur merci. Ils m'ont dit de me mettre toute nue. C'est très difficile pour des personnes religieuses et traditionaliste de devoir enlever ses vêtements devant d'autres personnes, surtout des hommes. De plus la salle de réception n'est pas couverte des regards extérieurs, tout le monde peut voir les prisonniers quand ils se déshabillent. De plus il y a des caméras vidéos et certains gardes prennent des photos des prisonniers à poil pour menacer menacer  les diffuser à leurs familles.


J'ai hésiter mais ils ont dit qu'ils arracheraient et découperaient mes vêtements si je n'obéissais pas très vite. J'ai été dépouillée de mes papiers d'identité, de ma montre, des mes bijoux, de mes boucles d'oreilles, de mon argent qu'ils ont placer dans une petites boites en carton, avant de devoir leur remettre mes vêtements. Je me suis déshabillé lentement, les américains sont intraitables pour les mises à nu, malgré mon voile et ma tenue traditionnel, je dois tout retirer devant des hommes. Certains rigolent et fredonnent des mélodies entendues dans des club de strip tease. 


Comme c'est humiliant d’être à poil et privée de dignité lorsque l’on est une femme respectée, pudique, et réservée ! Pourquoi nous imposez vous ces traitements rabaissants ?


L'une des gardiennes  m’a ensuite inspectée de la tête aux pieds, elle m’a mis ses doigts dans mes parties les plus intimes et a même été jusqu’à fouiller entre mes orteils ! Le tout en public ? Chaque parcelles de mon corps a été scruté.


On m’a aussi obligée à prendre des postures obscènes comme de me mettre à quatre pattes et d’écarter les fesses en prenant des photos  !


Ensuite une soldate m’a introduit un doigt dans l’anus et un dans l’orifice vaginal.


Ils nous disent que c’est pour des raisons de sécurité et s’assurer que nous le cachons rien d’illégal ou de dangereux dans nos orifices.


Ensuite ils m’ont placé des chaînes aux pieds et des menottes avant de me conduire en cellule. Ils ne m’ont donné aucun vêtements, rien de tout et m’ont obligé à marcher nue dans les couloirs de la prison. Tout les soldats, surveillants et surveillantes et le personnel administratif pouvaient me voir ainsi que certains prisonniers, majoritairement des hommes mais quelques femmes aussi qui étaient à poil. 


Liens : 


Nudité forcée et interrogatoire renforcé.


Femme nue en prison.

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