 |
| Uniforme, port de chaines en permanence pieds nus, une femme prisonnier dans sa cellule. |
Dégradation du statut social en prison.
Témoignage d'une femme française ayant séjourné dans un centre de détention américain du Texas pendant plusieurs mois dans des conditions difficiles. La prison est faite pour punir dans cet Etat.
"Lorsque nous arrivons dans l'établissement pénitentiaire après la sorte de garde à vue dans un poste de police et un audition devant le tribunal, ou le juge peut importe que vous soyez suspecte ou pas, vous envoie en prison simplement parce que vous êtes étrangères et donc susceptible de fuir le pays avant votre procès. Des femmes ont séjourné plusieurs semaines en prison pour de réelles broutilles administratives ici ...
Dès vos premiers pas dans la prison, vous êtes déjà dans l'ambiance. Tout est fait pour vous rabaisser et déshumaniser. Dans la zone d'admission, ils vous prennent d'abord vos papiers et vous poses quelques questions pour vérifier votre identité, ils vous prennent ensuite vos empreintes digitales et prélèvent un peu de votre ADN, vous mesure et vous pèse pour remplir un fichier d'information.
Ensuite, ils vous dépouillent littéralement de tout ce que vous avez. Vous n'êtes plus rien. Les gardiennes vous font retirer touts vos vêtements et vos effets personnelles (même votre alliance et vos boucles d'oreilles), vous devez être toute nue pour qu'on vous inspecte tout, on vous ordonne de façon autoritaire et infantilisant de secouer vos cheveux, d'ouvrir la bouche, de lever les bras, et le pire, de devoir s'accroupir et tousser fortement, d'écarter vos fesses et votre vagin de façon impudique, vous devez aussi sautiller et faire le tour de la pièce à poil et la porte de la salle d'admission est souvent ouverte ...
En quelques minutes, vous passez d'une femme respectable à celui d'une prisonnière et ils vous appel par votre numéro de matricule que vous devez apprendre par cœur, et vous avez un bracelet d'identification ID à votre poignet. Vous n'avez plus de rang social, plus de travail, plus d'argent, plus de respect, vous n'êtes qu'un numéro.
Après l'embarrassante fouille, les gardiennes vous remettent un "uniforme", un simple long t-shirt orange ou blanc selon votre affectation qui sert d'uniforme officiel avec inscrit dessus "Inmate" ou "Prison" ou "Prisoner".
Chaque aile de la prison correspond à un degré de sécurité, ils vous jugent en fonction des soupçons qu'on porte sur vous, de vos antécédents judiciaires et psychiatriques et selon votre comportement avant de choisir dans quel secteur vous allez aller. Quand vous êtes étrangère comme c'est mon cas, vous êtes systématiquement considérées comme dangereuse et devez porter en permanence des chaînes et des restrictions.
Cette tenue de prisonnière est peu respectueuse de la pudeur, il descend à peine en bas des fesses, et les culottes et soutien gorges ne vous sont pas autorisés. Lorsque vous leur poser la question, ils vous répondent que les sous-vêtements sont potentiellement dangereux et donc interdit, un soutien-gorge peut être utilisé pour se suicider ou comme une arme, et les culottes gêne les fouilles et peuvent servir à dissimuler des objets de contrebandes.
Les chaussures et les chaussettes ne vous sont pas non plus permises, toutes les femmes sont gardées pied nus tout au long de l'année. Ils vous le défendent, car pour eux, se sont potentiellement des objets menaçants (un caillou dans une chaussette peut être utilisé comme une arme.).
Être pieds nus en permanence vous met en situation de fragilité physique et psychologique et vous dissuade de penser à vous évader.
"Lorsque nous arrivons dans l'établissement pénitentiaire après la sorte de garde à vue dans un poste de police et un audition devant le tribunal, ou le juge peut importe que vous soyez suspecte ou pas, vous envoie en prison simplement parce que vous êtes étrangères et donc susceptible de fuir le pays avant votre procès. Des femmes ont séjourné plusieurs semaines en prison pour de réelles broutilles administratives ici ...
Dès vos premiers pas dans la prison, vous êtes déjà dans l'ambiance. Tout est fait pour vous rabaisser et déshumaniser. Dans la zone d'admission, ils vous prennent d'abord vos papiers et vous poses quelques questions pour vérifier votre identité, ils vous prennent ensuite vos empreintes digitales et prélèvent un peu de votre ADN, vous mesure et vous pèse pour remplir un fichier d'information.
Ensuite, ils vous dépouillent littéralement de tout ce que vous avez. Vous n'êtes plus rien. Les gardiennes vous font retirer touts vos vêtements et vos effets personnelles (même votre alliance et vos boucles d'oreilles), vous devez être toute nue pour qu'on vous inspecte tout, on vous ordonne de façon autoritaire et infantilisant de secouer vos cheveux, d'ouvrir la bouche, de lever les bras, et le pire, de devoir s'accroupir et tousser fortement, d'écarter vos fesses et votre vagin de façon impudique, vous devez aussi sautiller et faire le tour de la pièce à poil et la porte de la salle d'admission est souvent ouverte ...
En quelques minutes, vous passez d'une femme respectable à celui d'une prisonnière et ils vous appel par votre numéro de matricule que vous devez apprendre par cœur, et vous avez un bracelet d'identification ID à votre poignet. Vous n'avez plus de rang social, plus de travail, plus d'argent, plus de respect, vous n'êtes qu'un numéro.
Après l'embarrassante fouille, les gardiennes vous remettent un "uniforme", un simple long t-shirt orange ou blanc selon votre affectation qui sert d'uniforme officiel avec inscrit dessus "Inmate" ou "Prison" ou "Prisoner".
Chaque aile de la prison correspond à un degré de sécurité, ils vous jugent en fonction des soupçons qu'on porte sur vous, de vos antécédents judiciaires et psychiatriques et selon votre comportement avant de choisir dans quel secteur vous allez aller. Quand vous êtes étrangère comme c'est mon cas, vous êtes systématiquement considérées comme dangereuse et devez porter en permanence des chaînes et des restrictions.
Cette tenue de prisonnière est peu respectueuse de la pudeur, il descend à peine en bas des fesses, et les culottes et soutien gorges ne vous sont pas autorisés. Lorsque vous leur poser la question, ils vous répondent que les sous-vêtements sont potentiellement dangereux et donc interdit, un soutien-gorge peut être utilisé pour se suicider ou comme une arme, et les culottes gêne les fouilles et peuvent servir à dissimuler des objets de contrebandes.
Les chaussures et les chaussettes ne vous sont pas non plus permises, toutes les femmes sont gardées pied nus tout au long de l'année. Ils vous le défendent, car pour eux, se sont potentiellement des objets menaçants (un caillou dans une chaussette peut être utilisé comme une arme.).
Être pieds nus en permanence vous met en situation de fragilité physique et psychologique et vous dissuade de penser à vous évader.
Liens :
Pauvre femme prisonnière elle a un uniforme très léger et infâmant et humiliant et elle est obligée d’être pieds nus en prison.
RépondreSupprimerC'est bien
RépondreSupprimer