dimanche 4 février 2024

Rapport de visite de la détenue n°974598 (Kenza J)

 

Prisonnière nue assise et enchainée dans sa cellule
Femme enchainée nue et pieds nus en cellule de prison.

Note sur le traitements des femmes irakiennes dans la prison d'Abou Ghraib en avril 2004.

Un mémo déposé par un agent lors de son témoignage devant la commission d'enquête suite au scandale des tortures et des mauvais traitements.

La personne interrogée est un agent du secrétariat d’État à la défense ( équivalent du ministère des armées) chargé de superviser traitement des prisonniers de guerre de guerre pendant la seconde guerre d'Irak. Le fonctionnaire a été envoyé le 7 avril 2004 dans la prison d'Abou Ghraib pour rencontrer Kenza J, une jeune femme irakienne arrêtée quelques semaines avant, et cousine d'un ancien haut fonctionnaire activement recherché par la coalition.

"Je suis arrivé le 7 avril 2004 dans la prison d'Abou Ghraib pour prendre des renseignement sur Kenza J, la cousine d'une personne activement recherchée par l'armée. Elle a été arrêtée pour ses liens familiaux et faire pression sur son parent pour qu'il se rende, et aussi parce qu'elle est susceptible de par sa position de détenir des informations stratégiques capitales. C'est donc ça qui justifie sont statut de prisonnière de haute sécurité et son placement en isolement et au secret sans avocat pour une période indéterminée.

L'équipe de gardiens et le responsable de la partie dure de la prison m'ont accueillis. Après quelques présentation j'ai pu accéder à la détenue.

La prisonnière étaient nue et pieds nus, mais elle n'avait aucune traces de blessure ni de maltraitances sur le corps. Elle semblait calme et n'avait pas l'air d'avoir peur. Elle était juste gênée d'être nue. 

Le responsable des interrogatoires ordonnent aux gardiens de confisquer les vêtements des détenus, pour les hommes comme pour les femmes, et j'ai pu constater  les autres femmes irakiennes retenues dans la même section sont elles aussi gardées sans le moindre vêtements.

Le renseignement militaire, les administrateurs de la prison sont parfaitement conscient de cette pratique, puisque les femmes sont transportées et déplacer nues pour aller aux interrogatoires, aux douches, aux sorties (qui consiste à se rendre dans une toute petite court pour prendre l'air ou faire un peu d'exercice).

Ces pratiques sont récurrente, j'ai pu voir une autre détenue irakienne nue et menottée les mains dans le dos et ramener manu militari dans sa cellule après un interrogatoire. Cette situation avait l'air parfaitement normale pour les gardiens et toute l'équipe d'Abou Ghraib.

Prisonnière nue escortée par sa gardienne en uniforme de la salle d'interrogatoire vers sa cellule.

 

J'ai demandé à la détenue si tout allait bien et si elle voulait voir un médecin, j'ai aussi demander au responsable des gardiens dont j'ai oublier le nom de lui rendre ses vêtements. Avec un garde il a fait mine d'aller les chercher, puis au bout de 20 minutes, il a dit qu'il ne les avait pas trouver.

Les vêtements et les effets personnels des prisonnières sont mélangés dans une armoire dans un bureau administratif de l'autre côté du secteur. C'est impossible de les retrouver, surtout qu'un administrateur m'a parler de vols, il a constater que les culottes des prisonnières étaient systématiquement confisquées et utilisées pour torturer et humilier les prisonniers hommes (souvent attachés à poil avec des sous vêtements féminins sur la tête).

 

Kenza J m'a confirmé que les autres prisonnières sont nues, et que le chef des gardiens est hypocrites et menteur, qu'il n'a aucunement l'intention de permettre à la moindre femmes de s'habiller.

 J'ai donc insister après du responsable pour en savoir plus sur les vêtements des prisonnières, et qu'il fallait au moins remettre à Kenza et aux autres les vêtements qu'il est possible de leur remettre.

Ce dernier m'a dit que c'était impossible, puisque il n'y avait jamais eu la moindre livraison d'uniforme de prisonnière faute de moyens, et que les vêtements dans l'armoire sont abimées ou peuvent servir de pièce à conviction.

Ces arguments étaient un peu bancales mais je n'avais aucune autorité pour faire changer les choses, et il avait l'air d'avoir des appuis parmi ses supérieurs.


Kenza m'a dit que pour une femme musulmane et arabe, la nudité était très difficile, surtout au début. Sa religion enseigne la pudeur et la modestie, les femmes ici retenues sont toutes très traditionnelles et conservatrices. Kenza,  comme l'autre détenue que j'ai croisée escortée nue prénommée Leila m'a dit qu'elle portait le hijab (voile islamique) et une robe arabe large qui couvre toutes ses formes, et qu'elle n'avait jamais été nue en public ni même porter un maillot de bain.

 En arrivant à Abou Ghraib, elle s'est faite déshabiller complétement pour une fouille très approfondie (la procédure prévoit un examen gynécologique et anal). Puis qu'ensuite aucun vêtements n'est rendus aux femmes qui sont placées en cellule totalement à poil après une parade de la honte.

Le chef des gardes participe toujours au processus et assiste au fouilles et à toutes les étapes de l'incarcération des femmes.

Ici les femmes sont obligées de se montrer nues devant les hommes, le gardien estime que les femmes irakiennes doivent être punies et humiliées, et donc être à poil.

Il aime voir arriver une détenue, bien couverte de son voile, digne, qui en quelques minutes se retrouve sans dignité et entièrement nue et soumise aux gardiens.

Même les culottes et les chaussettes sont interdites, la détenue n°974598 a demandé à pouvoir au moins porter des tongs ou des chaussettes pour marcher car le sol est sale et froid. Le responsable des surveillants a rigoler et a dit que tant qu'il sera là les prisonnières sous sa responsabilité seront 100 % nue et pieds nus.

Concernant l'autre détenue que j'ai croisé, Leila, j'ai pu selon mon mandant demander des informations sur elle et lui parler. Elle est une journaliste proche des médias de l'ancien régime.

Elle m'a dit que les prisonnières sont prises en photo totalement à poil, devant, derrière, sur les cotés et que ces photos sont mises dans des fiches mais qu'elles circulent au sein de la prison.

Les gardes pour ma visite avaient retirer ces images, mais sur la porte de chaque cellule, il y a des photos nues de chaque prisonnières sur les portes de leurs cellules, donc des photos de leurs anus ouvert lors des fouilles ou dans des positions obscènes.

 

Liens : 

 

Les femmes humiliées publiquement en prison.


 

12 commentaires:

  1. Réponses
    1. Très belle la femme de la photo. La passer à l'interrogatoire devait être excitant,surtout qu'elle est nue.
      Milky 2

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    2. J’ai rarement vue des femmes habillées sur ce site , hormis parfois quelques uniformes de prisonnières, des culottes ou éventuellement des tongs , 99% des femmes sur ce site sont complètement nues et pieds nus.

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    3. Tu parles de quelle photo ? De quelle fille car y’en a deux.

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    4. Les 2 sont bien, mais je préfère la première du haut.
      Milky 2

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    5. Oui elle apparaît souvent cette femme la.

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  2. Tu préfères que la femme dans la photo soit habillée ? Aimerais tu que les gardiens lui laisse porter des vêtements ?

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    1. Au début oui, elle rentrerait dans la salle d'interrogatoire en soutien-gorge et culotte. Ce ne serait qu'après un interrogateur lui enlèverait son soutien-gorge et déchirerait sa culotte pour l'humilier et la faire parler. Une fois qu'elle serait à poil avec les mains sur la tête et les jambes écartées, elle parlerait de peur de la suite.
      Milky 2

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    2. Avant d’aller en salle d’interrogatoire il y a quand même des procédures. Les femmes arrivent dans la prison donc fouille , déshabillage etc. Elles peuvent être interrogée longtemps après leur arrestation donc elles n’ont plus de culotte ni de soutien gorge.


      Pour ça il faudrait que la femme soit interrogée directement.

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  3. Pour ou contre le fait d’obliger les prisonnières à rester nues pendant leur détention que ce soit une peine, en préventive ou en période de guerre ?

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  4. Les gardiennes lesbiennes sont très friandes des gamines des prisonnières, comme ici, la petite doit lécher le sexe et l'anus souillés d'une gardienne sous les coups de badine et sa mère obligée de regarder avant de subir un interrogatoire musclé, sa fille sera exposée ensuite sur le marché aux enchères

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  5. Regardes comme elle s'habitue vite ta gamine, les coups ça aide, je suis sure qu'elle fera une bonne chienne à la vente et qu'elle fera le bonheur d'une vieille sadique bien crade

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