Mise à poil en école de commerce.
Dans une grande école de commerce privée de banlieue parisienne, le bizutage des premières années était un rituel sadique, une mise à nu impitoyable orchestrée pour briser les nouvelles élèves, âgées de 18 à 20 ans, sous les regards lubriques des aînées, des garçons, de certains professeurs, du personnel administratif et des gardiens. La grande salle de l’amphithéâtre, transformée en théâtre de cruauté, résonnait de rires obscènes et de sifflets, tandis que les nouvelles, alignées comme du bétail, attendaient, tétanisées, l’épreuve qui allait les dépouiller de toute dignité.
Avant le carnage, les filles portaient l’uniforme obligatoire de l’école : une jupe plissée bleu marine, un chemisier blanc ajusté, une cravate assortie, des chaussettes blanches montant aux mollets, et des mocassins noirs.
Camille, la blonde extravertie, avait déboutonné le haut de son chemisier pour un effet provocant, sa cravate lâche comme un défi.
Léa, toujours dans la séduction, avait retroussé sa jupe pour dévoiler ses cuisses, ses chaussettes légèrement baissées pour un air rebelle.
Amina, fidèle à sa pudeur religieuse, portait son uniforme avec un hijab blanc soigneusement épinglé, ses chaussettes couvrant chaque millimètre de peau.
Sophie, élevée dans une famille catholique rigoriste, avait ajouté un cardigan gris pour masquer les courbes de son corps, ses chaussettes tirées au maximum. Inès et Nour, plus sobres, portaient l’uniforme sans fioritures, leurs visages crispés par l’angoisse.
Le silence fut pulvérisé par Clara, la meneuse des aînées, dont la voix tranchante claqua comme un ordre militaire. « À poil ! Tout, pas de sous-vêtements, rien ! Et enlevez vos chaussures et chaussettes. Pieds nus, tout de suite, ou vous allez le regretter ! » L’ordre, chargé d’une menace sexuelle à peine voilée, fit frémir l’assemblée.
La foule – garçons braillards, surveillants au regard vicieux, professeurs complices – explosa en rires graveleux, leurs yeux déjà dévorant les silhouettes alignées.
Pour certaines, l’épreuve était un jeu à peine dérangeant. Camille, habituée aux plages nudistes et aux vestiaires mixtes, arracha son uniforme avec un rire provocateur, jetant ses mocassins et chaussettes comme des trophées. « Vous voulez un spectacle ? Le voilà ! » lança-t-elle, se tenant nue, les mains sur les hanches, sous les sifflets enthousiastes. Léa, fidèle à son personnage, fit glisser sa jupe et sa culotte avec une lenteur calculée, roulant ses chaussettes en boule et les lançant à un garçon qui hurla de joie.
Pour elles, être nues, pieds nus sur le sol glacé, n’était qu’une occasion de dominer la foule par leur assurance.
Mais d’autres vivaient un enfer. Amina, pétrifiée, sentit son monde s’effondrer. Dans sa culture, la nudité était un tabou absolu, et l’idée de se dévoiler devant des hommes, des inconnus, était une profanation. « Je ne peux pas… », murmura-t-elle, ses mains agrippant son hijab. Clara s’approcha, son sourire venimeux dégoulinant de mépris. « Ton Dieu ne te sauvera pas ici. À poil, ou on te rase la tête après t’avoir déshabillée nous-mêmes ! »
Un garçon cria : « Montre-nous tout, princesse ! » déclenchant des rires salaces. Amina, les larmes coulant sur ses joues, tenta de garder ses chaussettes, pensant que ce détail passerait inaperçu. Mais Clara, impitoyable, les arracha d’un geste brutal, exposant ses pieds nus au sol froid et à la foule hilare.
Sophie, élevée dans la honte du corps, était au bord de l’évanouissement. La nudité totale, sans même la barrière d’une culotte, était un péché mortel à ses yeux. Elle essaya de garder ses chaussettes blanches, marmonnant : « Ce n’est pas grand-chose, juste les chaussettes… »
Mais une aînée, plus cruelle encore, les lui arracha, lui griffant la peau au passage. « T’es pas là pour cacher, t’es là pour montrer ! » aboya-t-elle. Sophie, nue, pieds nus, tenta de se couvrir avec ses mains, mais un surveillant lança : « Écarte les bras, ou on t’attache ! » La foule rugit, et un professeur, un rictus au coin des lèvres, détourna les yeux sans intervenir.
Inès, elle aussi, tenta de garder ses chaussettes, espérant que l’agitation masquerait son geste.
Mais Clara, comme un prédateur, la repéra. « Toi, la discrète, t’as cru qu’on était aveugles ? À poil, et vite ! »
Inès, humiliée, obéit, ses pieds nus tremblant sur le sol poussiéreux. Pourtant, elle se rapprocha d’Amina et murmura : « On est plus fortes qu’eux. Tiens bon. »
Nour, à quelques pas, forma un rempart avec deux autres filles pour protéger Sophie, dont les sanglots étaient noyés par les cris de la foule. « On ne les laissera pas nous détruire », chuchota Nour, sa voix tremblante mais déterminée.
Les épreuves furent un crescendo de sadisme : défilés nus sous les flashes des téléphones, danses forcées où chaque mouvement exposait davantage leurs corps, poses obscènes imposées par les aînées.
Être pieds nus amplifiait l’humiliation, le sol froid et sale rappelant leur vulnérabilité à chaque pas. Camille et Léa, jouant le jeu, dansaient avec une provocation assumée, leurs pieds nus frappant le sol comme un défi. Sophie, elle, avançait en titubant, ses pieds rougis par le froid, son corps secoué de sanglots.
Les aînées, ivres de pouvoir, se repaissaient de l’humiliation qu’elles infligeaient. Les garçons, encouragés par l’absence de sanctions, hurlaient des commentaires sexuels, certains allant jusqu’à mimer des gestes obscènes. Les professeurs présents, censés incarner la morale, se contentaient de regards fuyants ou de sourires complices.