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Prisonnière nue et pieds nus.
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L'humiliation et la nudité imposées aux prisonnières.
Prison d'Abou Ghraib, Irak, mai 2004.
Rania, 34 ans une ancienne magistrate et proche d'un ex ministre recherché par la coalition internationale menée par les USA en Irak est prisonnière depuis quelques jours, et les autorités militaires estiment qu'elle est un "gros poisson", un personne susceptible de détenir des informations stratégiques et de tenir un rôle dans la rébellion. A ce titre elle est considérée comme une détenue de haute valeur et incarcérée dans le centre de détention de haute sécurité d'Abou Ghraib ou sont emprisonnés les terroristes et membres de l'ancien gouvernement.
Le régime carcéral strict comporte des traitements très humiliant et dégradant très difficile à supporter, en particulier pour les femmes arabes et musulmanes comme Rania. La politique pénitentiaire vise a humilier, dissuader, soumettre et rendre totalement dépendant les prisonniers.
Rania savait qu'elle devrait se mettre toute nue et pieds nus, elle n'a donc pas été surprise de devoir remettre toutes ses affaires aux gardiens qui les ont ranger dans un carton. Puis de devoir se soumettre à une fouille très profonde, une gardienne lui à fait prendre des tas de positions impudiques et dégradantes, comme l'obliger à tousser en écartant les fesses, remuer ses orteils, secouer ses cheveux, et se prendre un doigt ganté et lubrifié dans l'anus et la chatte.
Pour remplir sa fiche de détenue n°200416111984, les surveillants prennent aussi ses empreintes digitales, sa taille, son poids, l'a prennent en photo nue sous différentes couture et de pieds en tête.
L'un des gardiens pose quelques question à la détenue sur son âge, date
de naissance, situation matrimonial, si elle a des enfants, lieu de naissance, religion,
profession, adresse etc..
Mais contrairement à ce qu'elle pensait, après cette procédure dégradante, on ne lui a pas remis le moindre vêtements, ni ses vêtements personnels, ni d'uniformes , et bien sur pas de chaussures.
Lorsqu'elle a demander pourquoi, les gardiens américains lui ont révélé que, sur ordre des responsables de la prison et des interrogateurs , il est interdit aux femmes de porter des vêtements. Comme les détenues sont des femmes moyen orientales, de cultures très conservatrices pudiques et de religion musulmane, il faut les conditionner à vivre nue.
La prisonnière n°200416111984 savait qu'il y avait que très peu de chances que les gardiens de prison acceptent que les prisonnières puissent porter le voile hijab et des tenues traditionnelles, mais elle ne s'attendait pas à devoir rester toute nue, elle pensait qu'ils lui remettrait au moins un uniforme jaune ou orange comme dans les série américaine ou à Guantanamo et de devoir rester pieds nus.
Lien :
Nue en confinement solitaire.