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dimanche 18 mai 2025

Fouille nue d'une détenue pudique et soumise.


Humiliante fouille à nu
Fouille (strip search).

Fouille à nue (strip search) lors du processus d'accueil en prison.

Abou Ghraib, Irak, 2005.

 

 Noor, une Irakienne de 27 ans, était assise à l’arrière d’un Humvee, les mains entravées par des menottes en plastique, le regard baissé. Son hijab noir couvrait ses cheveux, et son abaya, légèrement poussiéreuse, témoignait de sa foi sunnite et de sa pudeur. Murmurant des versets du Coran, elle tentait de calmer son cœur affolé. Accusée à tort de complicité avec des insurgés sur une dénonciation malveillante, elle avait été arrêtée trois jours plus tôt. Aujourd’hui, elle entrait dans un centre de détention sous contrôle américain.

Le véhicule s’arrêta dans un nuage de poussière à l’arrière du complexe. Deux femmes en uniforme militaire attendaient près d’une entrée. La première, une blonde d’une trentaine d’années au chignon strict, portait des galons sur son uniforme. C’était la sergente Mitchell, dont l’autorité froide intimidait Noor. Réservée et timide, Noor évita son regard, mais ne put ignorer la prestance de cette femme, qui la troublait étrangement.

« Noor al-Hassani ? » demanda la sergente Mitchell, consultant une feuille.

Noor hocha la tête, puis murmura : « Oui… Madame. » Sa voix tremblait, et elle rougit, gênée par son propre malaise.

« Nous sommes ici pour vous prendre en charge officiellement. Placez vos mains contre le véhicule. »

Noor obéit, posant ses mains contre la carrosserie brûlante. La seconde gardienne, silencieuse, la fouilla rapidement, inspectant son hijab et ses vêtements. Noor, submergée de honte, garda les yeux rivés au sol. Les menottes en plastique furent remplacées par des menottes métalliques, froides contre ses poignets. Elle murmura une prière, implorant la force.

Les gardiennes l’escortèrent vers un bâtiment entouré de barbelés. Un panneau indiquait « Intake ». La sergente activa sa radio : « Une pour l’admission. » La porte métallique s’ouvrit dans un bourdonnement.

À l’intérieur, l’air était glacial. On la fit asseoir face à un bureau encombré de dossiers. La sergente s’installa et lut : « Noor al-Hassani, 27 ans, cheveux noirs, yeux marrons, poids approximatif : 55 kilos. Est-ce exact ? »

« Oui, Madame », répondit Noor, intimidée par l’assurance de Mitchell. Une étrange fascination pour cette femme autoritaire naissait en elle, mêlée de crainte.

« Bien. Vous allez être conduite au traitement. Vous devrez retirer tous vos vêtements – vous serez toute nue, mais ne vous inquiétez pas, c’est entre femmes. Vous serez fouillée, recevrez votre uniforme, vos photos seront prises, et vous irez en cellule. Comprenez-vous ? »

Noor hocha la tête, mais la sergente la reprit : « Réponse verbale. Appelez-moi Madame. »

« Oui, Madame », murmura Noor, les joues brûlantes. L’idée de se dévêtir la terrifiait, mais la précision « entre femmes » l’apaisa à peine.

Les gardiennes la firent lever et l’escortèrent dans un couloir gris jusqu’à une porte marquée « Processing ». La sergente activa sa radio : « Une pour le traitement. » La porte s’ouvrit, révélant une pièce austère avec une table métallique, une chaise, et un coin pour les photos. Une troisième gardienne, à la table, tenait un bac en plastique. Noor sentit son estomac se nouer.

« Nous allons retirer vos menottes », annonça la sergente. « Tenez-vous droite, mains le long du corps, face à la gardienne à la table. Suivez ses instructions, ou votre désobéissance sera signalée. Comprenez-vous ? »

« Oui, Madame », répondit Noor, la gorge serrée.

Les menottes ôtées, Noor se tint droite, tremblante. La sergente et l’autre gardienne reculèrent près de la porte. La gardienne à la table ouvrit un sac en plastique : « Retirez vos boucles d’oreilles. »

Noor n’en portait pas. « Je n’en ai pas, Madame », dit-elle doucement.

La gardienne nota quelque chose. « Retirez vos chaussures et chaussettes. »

Noor défit ses sandales usées et ses chaussettes blanches, posant ses pieds nus sur le sol glacé. La gardienne inspecta les chaussures, les chaussettes, et ordonna : « Levez chaque pied, montrez-moi la plante. » Noor obéit, humiliée, tandis que la gardienne commentait : « Vous êtes bien sensible, hein ? On dirait que vous n’avez jamais marché pieds nus. »

Noor rougit, baissant les yeux. « Maintenant, retirez votre hijab. »

Noor défit les épingles, pliant le foulard avec soin avant de le tendre. Ses cheveux noirs tombèrent sur ses épaules. « Regardez-moi ça, on dirait une nonne qui se cache », ricana la gardienne, jetant le hijab dans le bac. Noor sentit les larmes monter.

« Votre abaya. »

Noor défit les boutons, laissant l’abaya glisser à ses pieds. Elle la tendit, restant en tunique et pantalon noirs. La pièce était si froide qu’elle frissonna, croisant les bras. « Bras le long du corps », ordonna la gardienne. « Pas la peine de jouer les pudiques ici. »

Noor obéit, rouge de honte. La tunique, puis le pantalon, furent retirés. En sous-vêtements, elle se sentit exposée. La gardienne lança : « Pas très épais, votre corps. On dirait une gamine qui se cache sous tous ces tissus. »

Noor, mortifiée, garda le silence. « Retirez votre soutien-gorge. »

Les larmes coulèrent alors qu’elle dégrafait son soutien-gorge, le tendant tout en couvrant sa poitrine. « Bras le long du corps », répéta la gardienne. « Arrêtez de faire la timide, ça ne sert à rien. » Noor obéit, exposant ses seins. La gardienne ricana : « Pas grand-chose à montrer, hein ? »

« Maintenant, la culotte. »

Noor, sanglotant, fit descendre sa culotte et la tendit, se tenant nue, pieds nus sur le sol froid, les mains le long du corps. « Regardez-moi cette pudeur ridicule », commenta la gardienne. « Vous croyez que votre Dieu vous regarde ici ? »

Noor ferma les yeux, récitant une sourate en silence. La gardienne dressa la liste : « Un hijab noir, une abaya noire, une tunique noire, un pantalon noir, un soutien-gorge blanc, une culotte blanche, une paire de sandales, une paire de chaussettes. Exact ? »

« Oui, Madame », murmura Noor.

« Signez ici. » Noor signa, tremblante. « Maintenant, la fouille corporelle. Éloignez-vous de la table, tenez-vous droite, bras le long du corps. »

Noor obéit, les larmes roulant sur ses joues. La gardienne prit une lampe torche, lui ordonnant de secouer ses cheveux, de tirer ses oreilles, d’ouvrir la bouche, de soulever sa langue. Puis, elle inspecta ses mains, ses aisselles, et ordonna : « Soulevez vos seins. » Noor obéit, humiliée, tandis que la gardienne lançait : « Rien à cacher là-dessous, visiblement. »

« Écartez les jambes. Écartez vos lèvres vaginales. » Noor, sanglotant, obéit, exposant son intimité. « Toujours aussi gênée ? Vous vous y ferez », railla la gardienne, inspectant avec sa lampe. « Tournez-vous, écartez vos fesses, accroupissez-vous, toussez. » Noor s’exécuta, chaque mouvement brisant un peu plus sa dignité. Enfin, elle leva chaque pied pour une nouvelle inspection. « Vos pieds sont trop propres pour une terroriste », ironisa la gardienne.

« Fouille terminée », annonça-t-elle. « Vous pouvez prendre une douche avant l’uniforme. Suivez-moi. »

Noor, toujours nue, fut conduite à une cabine de douche ouverte. L’eau froide la fit frissonner, mais elle se lava rapidement, sous le regard de la gardienne. Revenue dans la pièce, elle attendit, tremblante, pieds nus sur le sol glacé.

La gardienne revint avec une simple combinaison orange. « Voici votre uniforme. Pas de sous-vêtements, pas de voile. Les hijabs sont interdits. Enfilez ça, pieds nus. »

Noor, horrifiée, protesta faiblement : « Madame, s’il vous plaît… mon hijab, c’est ma foi. Je ne peux pas… »

La sergente Mitchell, qui avait observé en silence, s’avança. Sa voix était ferme, mais étrangement douce : « Noor, écoutez-moi. Ici, les règles sont strictes. Pas de hijab, pas de discussion. Vous devez vous conformer. Mais je veillerai sur vous, d’accord ? Faites ce qu’on vous dit, et ça ira. »

Noor, les larmes aux yeux, hocha la tête, vaincue. Elle enfila la combinaison, qui grattait sa peau nue. Sans sous-vêtements, elle se sentait encore plus exposée, et ses pieds nus sur le sol froid renforçaient sa vulnérabilité. Le numéro 47219 était cousu sur la poitrine.

« Mains derrière le dos », ordonna la sergente. Les menottes claquèrent. On la conduisit aux photos d’identification. Noor fixa l’objectif, puis tourna la tête pour les profils, son visage marqué par la honte et la résignation.

« C’est terminé », dit la sergente. « Vers votre cellule. »

 

Lien : 

 

 Strip search. 

 

1 commentaire:

  1. Cette terroriste a eu de la chance de ne pas avoir été fouillée par des gardiens masculins.
    J'ai l'impression à la lecture de ce témoignage, qu'elle a été traitée avec trop d'égard et de bienveillance

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